Le financement participatif, qu’est-ce que c’est ? 

Le financement participatif, ou crowdfunding, est une solution de financement de projets plébiscitée lors de la création, de la reprise ou du développement d’une entreprise ou activité. Il intéresse les entrepreneurs dont le projet est stable, mais ne coche pas encore toutes les cases pour solliciter le circuit financier institutionnel (banque, organisme de prêt, investisseurs, etc.). 

Comment ça marche ?  

Le fonctionnement du financement participatif repose sur un échange de fonds entre particuliers et entreprises. Cette solution permet de collecter des financements de façon moins contraignante :  

  • nombre illimité de financeurs 
  • possibilité de verser des petits montants ; 
  • diversité des financeurs. 

Quelles formes de financement participatif choisir ? 

Le financement participatif est possible grâce à la mise de fonds par des particuliers, plus particulièrement d’internautes. De fait, leur participation se fait via différentes plateformes en ligne. Découvrez les différentes formes de financements existantes. 

Sous forme de don : donation based crowdfunding 

Le crowdfunding consiste à participer au financement sans contrepartie ou récompense. Il s’agit donc d’un « don » à proprement parler : les internautes financent un projet sans obtenir de rétribution. C’est la forme la plus ancienne de crowdfunding et elle est souvent utilisée pour des projets caritatifs.  

Le reward crowdfunding 

Contrairement au donation based crowdfunding, le reward crowdfunding propose une contrepartie symbolique aux internautes, elle peut prendre plusieurs formes :  

  • mention publique sur les supports de communication ;  
  • cadeaux publicitaires ; 
  • goodies… 

Ce type de don peut permettre de financer le lancement d’une première production. Les montants, fixés par paliers, peuvent alors être comptabilisés en tant que préventes ou précommandes

Des avantages considérables 

Le crowdfunding est la solution idéale pour tester son marché. L’argent collecté permet en effet de consolider les fonds propres de l’entreprise. Elle sera ainsi capable de rassurer les organismes pour des futures demandes de prêt d’honneur ou des subventions, par exemple. 

Sous forme de prêt : le crowdlending 

Le crowdlending s’est développé en France grâce à l’ordonnance n° 2014-559 (du 30 mai 2014) relative au financement participatif. Il est  similaire à un prêt simplifié. Qu’entend-on par là ? Trois possibilités : 

  1. le prêt sans intérêt : avec un remboursement étalé dans le temps ou à échéance ; 
  2. le prêt avec intérêts : sans caution ni garantie fournie par le porteur de projet ; 
  3. le prêt en bons (bons de caisse) : des produits de placement financés par des particuliers ou entreprises contre la remise d’un bon (système régi par le décret 2016-520). 

En pratique 

Le crowlending finance les dépenses non couvertes par les banques. Par exemple, des besoins de liquidité ou encore aux investissements immatériels tels que les recrutements. 

Sous forme d’investissement : le crowdequity 

Le financement participatif peut aussi être rémunéré en capital, en obligations ou encore contre royalties (redevances). Quelle différence entre ces trois fonctionnements ? 

  1. Investissement en capital : le financeur reçoit des dividendes ou des plus-values réalisées lors de la cession des titres. Toutefois, si votre société rencontre des difficultés, votre financeur risque de réaliser une moins-value, voire perdre la totalité de son investissement en cas de faillite ; 
  2. Investissement en obligations : la rémunération du financeur prend la forme d’intérêts ; 
  3. Investissement contre royalties : le financeur reçoit des commissions sur le chiffre d’affaires. 

Le crowdequity est souvent utilisé pour des projets suscitant moins d’intérêt chez les investisseurs traditionnels. C’est aussi une solution populaire pour atteindre un objectif lors d’une levée de fonds

Le financement participatif est-il avantageux ? 

Quelle qu’en soit la forme, le financement participatif offre une solution rapide. Comparé aux canaux traditionnels (organismes prêteurs, investisseurs uniques, etc.), la collecte de fonds est fluidifiée, car elle se fait sur des plateformes spécialisées. 

Mais cette option comporte aussi des risques pour les investisseurs : le crowdfunding n’apporte aucune garantie. Sans oublier le risque de ne pas atteindre les objectifs de financement.