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Bonnes pratiques pour limiter son impact numérique

Alors que l’écologie se fait progressivement une place de choix dans notre quotidien, elle apparaît également de plus en plus dans le domaine du numérique. Qu’il s’agisse de notre utilisation des nouvelles technologies ou des matériaux nécessaires pour fabriquer les équipements, notre impact numérique sur l’environnement est conséquent. Néanmoins, il existe des bonnes pratiques qui nous permettent de réduire significativement notre incidence sur ce qui nous entoure. Nous vous présentons, dans ce nouvel article, la notion de « Green-IT », les bonnes pratiques que vous pouvez adopter en tant qu’utilisateur, et comment réduire votre pollution numérique.

Le Green-IT, également appelé green computing, numérique responsable ou informatique écologique, est un concept qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale que peuvent avoir les technologies de l’information et de la communication (TIC) sur la planète.

Plus généralement, il s’agit de contrôler de manière cohérente les nuisances que peuvent provoquer les équipements informatiques et leur utilisation massive.

Cette pratique est appliquée à l’ensemble des étapes qu’un appareil numérique franchit : sa fabrication, son utilisation et sa fin de vie.

Cette démarche écoresponsable est de plus en plus d’actualité, puisque les statistiques démontrent que les émissions annuelles de COrelatives à l’industrie informatique sont supérieures à celles de l’industrie aéronautique commerciale, et pourraient dépasser celles des voitures d’ici 2025.

Effectivement, de multiples études affirment que la fabrication des équipements numériques représente environ 80 % des impacts constatés sur l’environnement :

  • épuisement des ressources naturelles non renouvelables ;
  • pollution de l’eau, des sols et de l’air.

La consommation énergétique liée au numérique correspond, quant à elle, à 16% de la consommation électrique mondiale, et va continuer de croître dans les prochaines années avec la digitalisation des tâches courantes.

La fin de vie des équipements reste, elle aussi, un enjeu majeur. Par exemple, la fabrication d’un ordinateur nécessite l’équivalent de 400 fois son poids en matières premières et plus d’1 tonne d’eau. Avec l’obsolescence programmée et le recyclage encore trop insignifiant, la quantité de déchets est particulièrement importante.

En tant qu’utilisateur, il est donc plus que jamais urgent d’adopter les bons gestes pour réduire son impact numérique.

Pour réduire drastiquement son impact sur l’environnement, il existe des bonnes pratiques que chaque utilisateur du numérique peut mettre en place.

Fabriquer de nouveaux équipements requiert une grande quantité de matières premières. Pour éviter leur épuisement, il est recommandé de réparer vos appareils numériques plutôt que de les remplacer par des neufs. S’ils ne peuvent pas l’être, pensez à recycler leurs composants et privilégiez l’achat d’occasion ou reconditionné.

L’utilisation des appareils est l’un des plus gros facteurs de pollution numérique. Pour la limiter, il est conseillé d’acheter des produits éthiques et durables. Cela passe notamment par des équipements moins énergivores, comme une taille d’écran plus petite, mais aussi mieux pensés, à l’image d’une double carte Sim. Cette dernière vous permettra de n’avoir qu’un seul téléphone pour votre vie personnelle et professionnelle.

Plusieurs fournisseurs proposent désormais ce que l’on appelle l’électricité verte, obtenue à partir d’énergies renouvelables. Ces dernières peuvent être solaires, éoliennes, marémotrices, houlomotrices, hydroélectriques, géothermiques ou encore biomasses.

Pour renforcer les résultats de cette démarche, vous pouvez également veiller à éteindre et débrancher vos appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Votre consommation d’énergie diminuera significativement, tout comme votre facture.

Au-delà d’un fort engagement, qui n’est pas toujours facile à respecter sur le long terme, vous pouvez également opter pour des pratiques accessibles à tous et applicables à votre utilisation quotidienne.

Les vidéos et réseaux sociaux sont très énergivores. Regardez moins de vidéos, en ne sélectionnant que ce qu’on souhaite vraiment regarder. Privilégiez aussi l’utilisation du Wi-Fi plutôt que de la 4G. Et optez pour une résolution plus basse.

Lorsque l’on sait que supprimer 30 mails équivaut à économiser une ampoule allumée pendant une journée, faire le tri dans sa messagerie devient une évidence.

Veillez également à contrôler vos envois de mails. Un email simple représente une émission de 4g de CO2. Un email avec une pièce jointe volumineuse pourrait atteindre jusqu’à 50 g de CO2. En comparaison, un SMS ne représente que 0,014g de CO2. L’ajout de destinataires supplémentaires pèse également lourd sur la balance.

En France, nous recevons 39 emails en moyenne, dont 75% sont des spams et 60% non ouverts.

Privilégiez donc l’envoi d’un SMS plutôt qu’un email, lorsque c’est possible. Et désabonnez-vous de toutes vos newsletters inutiles.

Un onglet s’actualise très régulièrement, faisant ainsi tourner les datacenters. Pour économiser de l’énergie et limiter votre pollution numérique, il convient donc de fermer les onglets dont vous n’avez plus besoin.

Les recherches sur les moteurs de recherches consomment aussi beaucoup d’énergie, en transitant par plusieurs data centers avant de vous afficher le résultat de votre requête.

Le mieux serait de taper directement le site recherché, lorsqu’on le sait déjà. Vous pouvez l’enregistrer dans vos favoris, cela vous évitera de le recherche via un moteur de recherche.

Sinon, essayez d’être au plus juste dans vos requêtes, en tapant des mots-clés précis.

Pour réduire votre impact numérique, vous pouvez avoir recours à des moteurs de recherche éthiques. En les choisissant, vous protégez vos données personnelles, mais contribuez également au financement de causes solidaires et écologiques.

Au même titre que vos onglets et votre messagerie, les applications présentes sur vos appareils émettent des notifications qui requièrent de l’énergie. Pour limiter leur impact, désactivez celles que vous ne consultez jamais. Elles cesseront alors de polluer l’environnement, mais aussi votre esprit.

Que ce soit sur votre téléphone, ordinateur ou tablette, supprimez les logiciels, applications et fichiers que vous n’utilisez plus. Même si vous ne les ouvrez pas, ils continuent de consommer des ressources et de générer des mises à jour automatiques.

Passez au mode sombre sur votre téléphone. Cette bascule permet d’économiser votre batterie, donc de l’énergie (plus besoin de le charger constamment, et in fine cela prolonge la durée de vie de vos appareils. 
Selon Google, utiliser un écran blanc très lumineux consomme six fois plus de batterie qu’un écran noir : avec une luminosité à 100%, le mode sombre permettrait de consommer 60% d’énergie en moins.

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